Séance du 9 mars 2024

 Appel à Communication

 

Les Paris des Jeux !

Géographie olympique et sportive

Hommage à Jean-Pierre Augustin

 

Séance coordonnée par

André SUCHET

Maître de Conférences-HDR, Université de Bordeaux, UR 7437 LACES

 Christophe GIBOUT

Professeur à l’Université du Littoral Côte d’Opale, ULR 4477 TVES

 Olivier BESSY

Professeur émérite à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, UMR-CNRS 6031 TREE

Association de Géographes Français (AGF)

www.agfgeo.org

– Institut de Géographie : 191, rue Saint-Jacques – 75005 – Paris –


Les Jeux Olympiques sont à la fois un théâtre géopolitique, une scène médiatique et une célébration du sport moderne, c’est-à-dire au plan géographique une traduction visible de la mondialisation (Augustin, 2007) et de la « mise en limite de l’activité physique » (Gay, 1997). Du 26 juillet au 11 août 2024, la France va organiser pour la troisième fois après 1900 et 1924 les Jeux olympiques d’été dans le cadre d’un système olympique moderne dont elle est à l’origine sous l’impulsion d’un acteur dont l’œuvre et l’itinéraire ont été maintes fois étudiés, le baron Pierre de Coubertin (MacAloon, 1981 ; Young, 1996). Plusieurs études ont également montré l’implication particulière des responsables sportifs ou politiques français dans le développement des Jeux Olympiques d’hiver, des Jeux Paralympiques ou d’autres évènements dont le projet des Jeux Olympiques de Printemps, le Festival olympique de la jeunesse européenne ou plus récemment des Jeux Olympiques de la Jeunesse.

Il n’est pas possible d’étudier le sport moderne sans comprendre le système olympique et dans le même temps étudier le mouvement olympique c’est indissociablement étudier le sport moderne. Selon la formulation, certes datée, d’Elias et Dunning (1994, p. 25) « Pour se faire une idée correcte de n’importe quel peuple, il est absolument nécessaire d’étudier les loisirs et les sports et que ce peuple affectionne le plus. […] La connaissance du sport est la clef de la connaissance de la société ». Autrement dit, cette géographie des pratiques de compétition corporelle institutionnalisées, c’est-à-dire des pratiques dites sportives, est de toute première importance pour comprendre nos sociétés.

Les Jeux Olympiques modernes comme élément central, structurant et symbolique du système sportif

 

Selon la majorité des auteurs[1], le sport moderne magnifié par les Jeux Olympiques serait un modèle particulier de pratique du corps apparu en Angleterre au moment de la révolution industrielle et de l’avènement du régime parlementaire, diffusé ensuite au bénéfice de l’impérialisme britannique qu’il conviendrait d’opposer notamment aux jeux traditionnels ou aux méthodes d’éducation physique et de gymnastique étudiées par les ethnologues et les historiens (Darbon, 2008; Terret, 2007). La diffusion des pratiques et des techniques est ainsi délibérément au centre d’une approche ethnologique et géographique du sport. Par suite, la contestation de l’ordre olympique et sportif soulignée par Loret (1995) dans les années 1970 et 1980 avec de nouvelles formes d’activités alternatives, glisses urbaines ou pratiques de nature (skateboard, surf, vol libre, escalade, canyoning…) comporte également une dimension géographique absolument centrale. Comme l’a écrit Augustin (2002, p. 424) « la nouveauté vient surtout de l’élargissement territorial des pratiques qui ne sont plus enfermées dans des lieux fonctionnels (stades, gymnase, piscines…), mais s’inscrivent dans des territorialités multiples », c’est-à-dire les plages, les rivières ou les rochers, mais aussi les rampes d’escalier en ville ou encore l’intérieur même du domicile dans le salon ou parfois la cuisine avec la gymnastique devant la télévision au plus fort de l’émission Gym Tonnic dans les années 1980 (Augustin, 1994 ; Bessy & Hillairet, 2002 ; Bourdeau, 2007). Dès lors de très nombreuses études traitent des dynamiques locales des pratiques sportives, mais aussi des rapports entre certaines de ces activités qui se déroulent en milieu naturel.

 

Les Jeux Olympiques comme système de représentation, d’organisation et de pratiques dans l’espace

L’attrait envers l’idée olympique depuis les fouilles du site d’Olympie en Grèce au milieu du siècle dernier, les différents projets formulés, les conditions du succès coubertinien, les manœuvres du French’baron, puis tous les méandres de sa réalisation, du discours en Sorbonne de 1894 à l’organisation athénienne des premiers Jeux Olympiques de l’ère sont assez bien connus (Young, 1996). Plus géographiquement, la matrice du mouvement olympique, son projet d’universalisme (qui est un idéal politique, économique et culturel directement lié au contexte du milieu du XIXe siècle) et sa volonté de neutralité apolitique, qualifiée  d’illusoire est au centre du dernier livre de Jean-Pierre Augustin et Pascal Gillon (2021). Le texte décrit plusieurs cas très connus de non-apolitisme : rapports de force (guerre froide, volontés panafricaines), d’instrumentalisation des Jeux (fascisme, nazisme) ou de conflits indirects (boycott, revendications). Les deux auteurs engagent aussi une réflexion sur « les ressorts de l’illusion olympique » qui caractérisent selon eux le monde contemporain, illusion olympique participant de la construction même de ce monde contemporain « à la recherche de mythes et d’utopies porteuses de sens » pour exister.

Le travail de Chappelet (1991, 2008) ou de Gillon (2011), et de nombreux autres auteurs antérieurement, traite de la « gouvernance mondiale » du mouvement olympique, ce « système olympique » avec ses comités nationaux –– comme le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) en France –– et son instance centrale à Lausanne, le Comité international olympique (CIO)[2]. Les études montrent les rapports de forces internes, les influences extérieures et la circulation géographique des principes. Il s’agit de pouvoir étudier les Jeux Olympiques et paralympiques d’été 2024, mais aussi l’organisation des éditions antérieures, des candidatures olympiques, des jeux régionaux ou des autres projets déjà évoqués.

Quelques études, mais encore trop peu nombreuses en comparaison au discours journalistique omniprésent de célébration des champions, s’attachent aux résultats de ces compétitions. Il s’agit de voir la concentration des succès mais aussi les stratégies de réussite et les stratégies de spécialisation de certains états. Une approche cartographique permet d’assurer une lecture réellement géographique de ces disparités, entre le système d’invitation, les modes de qualification et la présence en finale des épreuves.

Enfin, une autre dimension fondamentale du phénomène olympique concerne son organisation spatiale dans les villes hôtes. Il s’agit d’étudier les enjeux symboliques, économiques et politiques de désignation de ces dernières, avec les contraintes d’un processus de candidature vers le mouvement olympique et les conséquences urbaines (Machemehl & Robène, 2014 ; Fantin & Holz, 2011). Les auteurs citent souvent l’exemplarité de Barcelone 1992 ou au contraire les difficultés de Montréal 1976 (Roult & Lefebvre, 2010 ; Augustin, 2006), mais la question s’est complexifiée dans un contexte de raréfaction des candidatures (Fabry & Zeghni, 2020) ou plutôt de nouvel équilibre des ambitions à ce sujet entre les Nords et les Suds au prix de multiples débats dans lesquels s’investissent les auteurs marxistes et critiques (Brohm & coll., 2007 ; Ollier & Perelman, 2008) sans d’ailleurs paradoxalement se prémunir complètement de la dérive ethnocentriste qui consiste à considérer notre manière de faire occidentale comme référence de légitimité en Asie ou en Amérique du Sud. Le travail récent de Jean-Pierre Augustin (2021) était encore une fois largement plus nuancé dans cette lecture géopolitique du sport. Sinon, pour en revenir aux enjeux de l’organisation dans la ville hôte, et tout particulièrement Paris en 2024, il s’agit d’analyser les enjeux urbains, de transport, de logement et d’attractivité qui caractérisent ce moment olympique, c’est-à-dire aussi les enjeux touristiques d’un méga-événement (Delaplace & Schut, 2022 ; Delaplace, 2023 ; Weed, 2008 ; Fagnoni & Lageiste, 2009), c’est-à-dire avant, pendant et après les Jeux. Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont en effet un « évènement qui laisse des traces ». C’est l’existence de friches olympiques (Suchet, 2016), tout comme il existe des friches industrielles, militaires, ferroviaires, c’est plus largement la question d’un héritage olympique qui se pose.

 

Du rayonnement politique à l’héritage olympique, des questionnements renouvelés

Indépendamment des discours de célébration ou de dénonciation suivant la formule maintes fois utilisée par Jean-Pierre Augustin pour défendre la place d’une géographie du sport, les cadres d’analyse des temporalités d’un événement olympique et sportif ont changé durant ces trente ou quarante dernières années.

Donnant suite à une période dominée par les économistes autour du débat entre étude d’impact et analyse coût-bénéfice (voir notamment Kesenne, 1998 ; Barget, 1997 ; Andreff & Nys, 2002), les sciences sociales se sont emparées du sujet à partir de la notion plus large de retombées d’un évènement sportif[3]. Il s’agissait d’étudier ces retombées au plan économique, mais aussi symbolique, sportif, social, ou politique à différentes échelles (voir notamment au plan géographique le travail de Gumuchian, 1993, 1991). Puis au début des années 1990, les équipes universitaires réunies par Vladimir Andreff (1991) autour de l’analyse des Jeux Olympiques d’hiver Albertville 1992 introduisent et défendent la notion d’effet d’entraînement. Il s’agit de voir les effets de la candidature elle-même, de la préparation des sites puis du rayonnement de l’événement en lui-même.

Enfin, depuis le milieu des années 2000 et surtout justement depuis la candidature française aux Jeux de Paris 2024, la notion d’héritage s’est installée à la fois dans le vocabulaire professionnel et académique (Collinet & Schut, 2020; Attali, 2021). On peut alors distinguer, d’une part, l’expression anglo-saxonne de legacy, plus tournée vers le futur et utilisée en fait par le mouvement olympique depuis 1956 (Holt & Ruta, 2015), et, d’autre part, la notion plus francophone d’héritage vue comme un capital accumulé (Loudcher, Callède, Suchet, Claverie & Augustin, 2022). Le patrimoine apparaît dès lors comme un troisième concept fortement lié aux précédents, évoquant une dimension collective à entretenir, une volonté institutionnelle, mais aussi une transmission permettant le questionnement du présent (Loudcher, Suchet & Soulier, sous presse).

Cette séance de l’AGF invite à proposer des communications empiriques à partir d’études de terrain inédites ou de nouvelles propositions réflexives qui puissent participer d’un renouvellement théorique dans l’étude géographique du mouvement olympique et des pratiques sportives.

Auteur central de la géographie du sport et de l’étude du mouvement Olympique en France, Jean-Pierre Augustin (1944-2022) est à l’origine d’un grand nombre des recher-ches existantes à ce sujet, comme auteur, directeur ou responsable scientifique. Professeur émérite de l’Université Bordeaux-Montaigne, il était membre de l’UMR 5319 PASSAGES (CNRS-ENSAP Bx-UB-UBM). En tant qu’amis, collègues ou anciens étudiants, nous sommes nombreux à lui devoir l’initiative des travaux que nous avons menés dans ce domaine. À ce titre, cette journée d’étude, séance de l’AGF « Géographie olympique et sportive », est dédiée à sa mémoire.

 

Il est notamment l’auteur de l’article : Les Jeux Olympiques, l’évènement spatial par excellence. Bulletin de l’association de géographes français, 86(3), 2009, pp. 203-211, https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_2009_num_86_3_2675

Auteur également d’un ouvrage d’entretien qu’il venait de donner à l’INSEP, et publié à titre posthume : Sport, l’emprise occidentale, Éditions Amphora, 2023, https://ed-amphora.fr/auteur/insep/

 

 

Modalités de soumission des communications

 

Les propositions devront parvenir au plus tard le 15 janvier 2024 à :

André SUCHET, andre.suchet@u-bordeaux.fr

Les propositions de communication devront comporter un résumé (500 mots env. accompagnés de 5 à 10 références bibliographiques et de 5 mots-clés), un titre et une courte présentation de l’auteur (statut, université́ ou organisme de rattachement, laboratoire de recherche …).

Les réponses aux propositions de communications seront données à leurs auteurs au plus tard le 1er février 2024.

La journée se déroulera le 9 mars 2024 à l’Institut de Géographie à Paris, 191, rue Saint-Jacques – 75 005 Paris.

À l’issue de la journée d’étude, les textes sélectionnés (après évaluation en double aveugle) seront édités dans un numéro thématique de la revue de l’AGF, le BAGF (Bulletin de l’Association de Géographes Français). La date de remise des textes complets est fixée au 2 mai 2024, taille de l’article doit se situer entre 25 000 et 40 000 signes. Le Bulletin de l’Association de géographes français est publié au format papier et en ligne sur https://journals.openedition.org/bagf/

Les instructions détaillées sont disponibles sur : https://journals.openedition.org/bagf/

 

Bibliographie

 

Andreff, W. (Ed.). (1991). Les effets d’entraînement des jeux olympiques d’Albertville : Retombées socio-économiques et innovations dans le domaine du sport en région Rhône-Alpes. Rapport du Programme pluriannuel en sciences humaines. Rhône-Alpes.

Andreff, W. & Nys, J.-F. (2002). Économie du sport. Paris : Presses universitaires de France.

Attali, M. (Ed.). (2021). Héritage social d’un évènement sportif. Enjeux contemporains et analyses scientifiques. Rennes : Presses universitaires de Rennes.

Augustin, J.-P. (2002). La diversification territoriale des activités sportives. L’Année sociologique, 52(2), pp. 417-435.

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[1] Dans un débat académique qui n’est pour autant jamais tranché, avec notamment des auteurs comme Bernard Jeu, ou plus récemment Thomas Bauer qui défendent une certaine filiation entre pratiques traditionnelles, antiques ou modernes.

[2] Le mouvement compte actuellement 206 comités nationaux olympiques.

[3] La vogue de cette terminologie remonte en fait à l’après-catastrophe nucléaire de Tchernobyl.